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La francophonie universitaire

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Première table ronde : « La francophonie universitaire »

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Discours du Président Denis Fadda (cliquer pour lire)

Si l’on est attaché à la francophonie comme nous le sommes, si nous voulons son épanouissement et son rayonnement, il est évident que nous devons accorder une attention particulière à l’offre universitaire.

Cette table ronde va tenter de procéder à une évaluation, s’interroger sur l’efficacité du réseau universitaire francophone, se poser les questions nécessaires sur son avenir, sur son développement.

Mais, avant tout, va-t-elle, sans doute, analyser les motivations des étudiants qui cherchent à entreprendre un cursus universitaire francophone et se demander dans quelle mesure leurs attentes sont satisfaites.

Certainement, ceci amènera à une réflexion en amont sur le réseau actuel des établissements d’enseignement primaire et secondaire dont on sait qu’ils ne réussissent pas toujours à satisfaire la demande.

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Sept universitaires venus de six pays différents ont fait part de leur expérience et de leur expertise sur ce sujet :

Giovanni Agresti (Italie), chercheur-enseignant de langue française à l’Université de Teramo, dirige le centre d’études sur la diversité linguistique.
Jean-Pierre Arrignon (France), professeur des universités (France et Russie), président de la délégation de La Renaissance Française du Nord-Pas-de-Calais.
Georges Freris (Grèce), professeur de littérature comparée à l’université Aristote de Thessalonique, président de la délégation de La Renaissance Française en Grèce.
Peter Kruzlicz (Hongrie), professeur de droit à l’université de Szeged.
Albert Lourde, recteur de l’Université internationale de la francophonie, l’Université Senghor d’Alexandrie.
Jacques Roland (France), professeur de médecine, ancien président de la Conférence des doyens des facultés de médecine d’expression française.
Irina Subotic (Serbie), professeur émérite de l’Université de Belgrade, présidente de la délégation de La Renaissance Française en Serbie.

Synthèse
« L’Université Senghor n’arrive pas à répondre à la demande de formations universitaires en langue française ! ». Selon le recteur Albert Lourde, la demande internationale va croissant ; ainsi la Chine ouvre dix départements de français par an dans ses universités, dans le cadre de sa politique d’investissements en Afrique.
Globalement, la francophonie universitaire se porte bien, malgré la frilosité des gouvernements qui ne prennent pas la mesure de l’élan de la société civile vers la langue française ; cet élan est notamment fort en Europe centrale et orientale. La Russie a ainsi un fort potentiel francophone, qui n’est malheureusement pas valorisé par la France.
Le rayonnement de la langue française est revivifié par l’élargissement de l’espace francophone, par le dynamisme des publications et des échanges. Dans le domaine médical notamment, la francophonie déploie un réseau d’excellence, multiplie les partenariats, les innovations, les formations, au grand bénéfice des populations.
Les participants aux travaux de la table ronde constatent qu’il y a un hiatus entre d’une part, l’intérêt manifeste pour la langue française et d’autre part, les prudences politiques et les partis pris qui freinent ou découragent les initiatives. Ils demandent à La Renaissance Française, bien informée par ses délégations hors de France qui touchent la société civile d’une quarantaine de pays, de solliciter les pouvoirs publics afin qu’ils réagissent positivement et concrètement aux attentes de l’étranger concernant le partage de la langue française et de la culture francophone.

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