Dimitri Bortnikov arrive en France en 1998 sans connaître un seul mot de français. Après avoir postulé à un programme de la fondation philanthropique de George Soros, qui lui donne le choix d’aller étudier à New York ou Paris, il choisit la capitale française.
À Paris, il commence à publier des romans en russe après avoir enchaîné les petits boulots. Le Syndrome de Fritz, son premier roman, a reçu le prix Booker russe en 2002 ainsi que le prix du best-seller national. Il est le finaliste de deux prix et la traduction en français du Syndrome de Fritz par Julie Bouvard remporte le prix Russophonie ex-aequo 2011.
Trois ans après, en 2005, son second roman Svinobourg, publié en France aux Éditions du Seuil, est salué par la critique.
Après ces deux romans, Bortnikov abandonne le russe comme langue littéraire et commence à publier en français.