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PRIX LITTÉRAIRE 2021 DE LA RENAISSANCE FRANCAISE : la première sélection

Le prix littéraire de La Renaissance Française est décerné chaque année à un auteur dont la langue maternelle n’est pas le français, mais ayant écrit son œuvre en français.

Un premier tour de sélection, par le jury présidé par René Le Bars, a permis de retenir douze livres. De cette liste, quatre seront sélectionnés dans quelques jours; le Prix littéraire de La Renaissance Française, sera finalement proclamé le 15 novembre 2021 et remis au lauréat le 9 décembre.

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LISTE 2021 DES AUTEURS ET OUVRAGES SÉLECTIONNÉS
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– Maurizio SERRA : «Amours diplomatiques» (Grasset)
Un ambassadeur exilé d’un lointain pays en proie à la guerre civile revit les espoirs et les illusions d’une existence balayée par l’histoire, comme son grand amour d’antan. Un attaché culturel japonais poursuit la femme de ses rêves, de Rome à la veille de la guerre jusqu’à Tokyo vingt ans plus tard et à Denver de nos jours.

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– Paulina DALMAYER : «Les Héroïques» (Grasset)
Face aux assauts du siècle, à sa violence, aux renoncements idéologiques, Wanda et ses proches ont toujours cultivé l’ironie et tenté de préserver ce qu’il restait de beauté. Héroïques à leur façon et nourris d’utopies, ils ont su rester libres. C’est à cette liberté que Wanda n’entend pas renoncer.

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– Kim THUY+: «Em» (Liana Lévi)
C’est une histoire d’amour qui débute entre deux êtres que tout sépare et se termine entre deux êtres que tout réunit; une histoire de solidarité aussi, qui voit des enfants abandonnés dormir dans des cartons et des salons de manucure fleurir dans le monde entier, tenus par d’anciens boat people.

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– Brina SVIT+: «Le Dieu des obstacles» (Arléa)
Lorsque Brina Svit a atterri en Inde pour y soigner son mal de dos, elle ne pensait pas devoir affronter l’esprit malicieux des obstacles.
Elle, qui n’avait jamais fait de cure ayurvédique, n’a aucune idée de ce à quoi elle doit s’attendre, ni des gens avec lesquels elle va devoir vivre derrière le grand portail du centre.

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– Nancy HUSTON+: «Arbre de l’oubli» (Actes Sud)
Quand s’ouvre ce livre, Shayna, qui n’est plus une enfant, arrive à Ouagadougou. Nous sommes en 2016. Elle porte en elle toutes les questions et contradictions de notre temps, celles du féminisme, de la procréation, mais aussi du genre et de la laïcité.

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– Aki SHIMAZAKI+: «Sémi» (Actes Sud)
Après plus de quarante ans de mariage, Tetsuo et Fujiko se sont installés en maison de retraite car Fujiko, atteinte de la maladie d’Alzheimer, requiert une prise en charge particulière.
Un matin, au réveil, elle ne reconnaît plus son époux. D’abord en grand désarroi, Tetsuo entreprend finalement de reconquérir celle qui le prend désormais pour un étranger auquel elle se trouve simplement fiancée.

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– Anna MOÏ+: «Douze palais de mémoire» (Gallimard)
Un père et sa fille de six ans, Khanh et Tiên, fuient leur pays sur un bateau de pêche, dans l’espoir de rejoindre les États-Unis. Les voix du père et de la fillette alternent, mêlant souvenirs de la vie au pays et récit de la traversée, pour reconstituer l’histoire, petite et grande, qui les a menés là.

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– Mahmud NASIMI+: «Un afghan à Paris» (Les éditions du Palais)
Mahmud Nasimi a quitté l’Afghanistan en 2013 laissant derrière lui un pays en guerre, son pays, sa famille et ses amis. Arrivé à Paris en 2017, il a dû affronter à nouveau la vie de « réfugié », les nuits dans la rue, la solitude, le désespoir.
Il ne parlait pas le français, ou si peu, et un jour ses pas l’ont porté au cimetière du Père Lachaise. Là, « il a fait connaissance avec un glorieux peuple de l’ombre », il s’est fait des amis, Balzac, Proust, Eluard… Il a feuilleté leurs romans, leurs poèmes, en a recopié des phrases, en a appris d’autres par cœur.

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– Serena GIULIANO : «Mamma Maria» (Le cherche midi)
Au Mamma Maria, on vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude, et écouter Celentano. On vient également retrouver la bonne humeur (ou non) de Maria, qui est sans aucun doute la mamma de ce petit village tranquille. Tranquille, jusqu’au jour où…

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– Annie LULU+: «La mer noire dans les grands lacs» (Julliard)
Née en Roumanie, dans une société meurtrie par la dictature et le racisme, Nili n’a jamais connu son père, un étudiant congolais disparu après sa naissance. Surmontant au fil des ans sa honte d’être une enfant métisse, Nili décide de fuir à Paris où elle entend, un jour, dans la rue, le nom de son père : Makasi. Ce sera le point de départ d’un long voyage vers Kinshasa, à la recherche de ses racines africaines.

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– Nathacha APPANAH : «Rien ne t’appartient» (Gallimard)
À travers le destin de Tara, Nathacha Appanah nous offre une immersion sensuelle et implacable dans un monde où il faut aller au bout de soi-même pour préserver son intégrité.

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– Andreï Makine : “L’Ami arménien” (Grasset)
A travers l’histoire d’une amitié adolescente, Makine révèle dans ce véritable bijou de littérature classique un épisode inoubliable de sa jeunesse.
Le narrateur, treize ans, vit dans un orphelinat de Sibérie à l’époque de l’empire soviétique finissant. Dans la cour de l’école, il prend la défense de Vardan, un adolescent que sa pureté, sa maturité et sa fragilité désignent aux brutes comme bouc-émissaire idéal. Il raccompagne chez lui son ami, dans le quartier dit du « Bout du diable » peuplé d’anciens prisonniers, d’aventuriers fourbus, de déracinés égarés «qui n’ont pour biographie que la géographie de leurs errances. »

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