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Panthéon de Paris : l’hommage à Simone Veil

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Au premier rang : Denis Fadda, D.-H. Perrin, Aytèn Inan, Jean Veil, Pierre-François Veil, Laurence Patrice, Zoya Arrignon
Au second rang : Olivier André, Mario Gervasi, Michel Lebon


Le récent message venu de la délégation de La Renaissance Française au Japon informant de la création d’un nouveau parterre de rosiers Simone-Veil (lire notre article ci-dessous) venait quelques jours après un hommage solennel rendu le 1er juillet 2021 devant sa sépulture au Panthéon à Paris, où elle repose avec son mari, Antoine Veil.
La proximité des deux événements souligne l’universalité de celle qui fut pendant de longues années la présidente d’honneur de La Renaissance Française. Son nom est désormais planté dans la terre nippone.
Cette reconnaissance internationale repose sur les valeurs que Simone Veil représente, bien au-delà des limites de la France.

L’engagement de La Renaissance Française

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Le professeur Denis Fadda, président International de La Renaissance Française :  » Je souhaite que les jeunes soient plus nombreux à participer à cette cérémonie ».

Dans son hommage, le Président international, le professeur Denis Fadda, déclarait notamment : « Nous sommes réunis ce jour pour nous souvenir, prier (pour les croyants) et pour rendre hommage à une très grande Dame, Simone Veil, qui a été notre présidente d’honneur et à son époux, Antoine Veil, dont elle ne peut être dissociée tant ils ont œuvré ensemble, en communion, toute leur vie.
Ils avaient des convictions fortes, une pensée, et la volonté d’agir sans se poser de questions inutiles.
Bergson a écrit « L’homme devrait passer autant de temps à simplifier sa vie qu’il n’en a mis à la compliquer ». Simone et Antoine Veil n’ont pas eu à simplifier leur vie car ils ne l’ont jamais compliquée. Ils savaient où ils voulaient aller. Leurs vies sont de longues et remarquables lignes droites.
Et elles constituent un merveilleux exemple. Nous avons le devoir de les faire connaître et de transmettre leur message aux jeunes générations. Et je souhaite d’ailleurs que l’an prochain les jeunes soient plus nombreux à participer à cette cérémonie.
En tout cas, j’en prends l’engagement, La Renaissance Française continuera à être présente ici au Panthéon, chaque 1er juillet, pour se recueillir et pour remercier. »

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L’hommage de son fils Jean Veil
« J’associe pleinement mon frère Pierre-François, même si le droit d’aînesse prime, à l’hommage rendu à notre mère Simone Veil. Vous êtes nombreux à le partager aujourd’hui. Je suis venu, pour la Fête des Mères, porter un bouquet à mes parents. Le Panthéon est devenu, pour nous, comme un cimetière dans lequel on se plait à se recueillir. Je suis sensible, que dis-je, ému, que La Renaissance Française à laquelle ma mère était très attachée se soit engagée à faire vivre de manière pérenne ce dépôt de superbes roses « Simone-Veil » pour l’anniversaire de l’entrée de mes parents au Panthéon.. (…) [A cet hommage] j’associe, bien évidemment, Aytèn Inan qui nous a offert, en ouverture, un splendide Ave Maria, dont j’ai bien compris qu’il était exécuté pour la première fois. Merci pour cette cérémonie. »

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L’hommage du préfet de Paris
(représenté par M. Olivier André)
« Parallèlement à sa vie professionnelle engagée et téméraire, Simone Veil a également été Présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Lorsqu’elle décide de témoigner de son terrible passage dans les camps de la mort, c’est dans un premier temps pour rendre hommage aux Justes de France, pour souligner le courage inouï et spontané de ces familles françaises qui ont caché des enfants juifs, au péril de leur vie.
C’est là que malgré les malheurs et les deuils, elle se bat afin que l’humanité l’emporte sur la barbarie. Son existence fut l’illustration d’un invincible espoir. Simone Veil savait que dans ce combat des droits humains, dans l’humanité, une personne sur deux continuait obstinément d’être marginalisée. Alors elle s’est battue pour que justice soit faite aux femmes. Elle a mis sa profession de magistrate au service de ce combat, s’attachant à affirmer l’indépendance financière des femmes et leur égalité dans l’exercice de l’autorité parentale.
Simone Veil, au-delà de la Nation, s’est aussi attachée à l’affirmation de l’Europe. Nous sommes aujourd’hui héritiers d’un combat quotidien, dans lequel elle a su investir toutes ses forces.
Combattante de la paix, elle est devenue combattante pour l’Europe. Comme parlementaire, comme présidente du Parlement européen, comme citoyenne engagée, elle n’a cessé d’en raviver la flamme originelle et d’en incarner l’esprit fondateur ».
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L’hommage de la Ville de Paris
par Mme Laurence Patrice
Adjointe à la Mairie de Paris
Chargée de la Mémoire et du Monde Combattant

« Au nom de la Mairie de Paris, je m’associe pleinement aux valeurs que Simone Veil n’a cessé de développer et de défendre. Et tout particulièrement en faveur des femmes. La présence de Jean et Pierre-François Veil me donne l’occasion de les remercier d’avoir ouvert les archives familiales, dont certaines inédites, pour la préparation de l’exposition « Nous vous aimons, Madame ».
Cette manifestation est importante pour la mémoire, pour l’œuvre et le parcours de cette femme politique, populaire et pionnière. Elle rencontre un grand succès, notamment chez les jeunes qui connaissent ainsi, de façon plus complète, cette femme exceptionnelle. Je vous invite à aller la voir à l’Hôtel de Ville de Paris où elle est présentée jusqu’à la fin du mois d’août ».

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L’Ave Maria d’Aytèn Inan

La cérémonie d’hommage à la mémoire de Mme Simone Veil fut ponctuée par l’exécution d’un Ave Maria composé par Aytèn Inan, pianiste, chef d’orchestre, et par ailleurs présidente de la délégation de La Renaissance Française du Grand Paris. Initialement écrite pour un quatuor à cordes, l’oeuvre avait été spécialement arrangée pour deux voix données par deux jeunes artistes soprano et baryton.
Pour clore, devant les sépultures de Simone Veil, de Jean Monnet – tous deux bâtisseurs de l’Europe de la paix qui est celle d’aujourd’hui – ainsi que celles de Jean Moulin, martyr de la Résistance, et André Malraux, premier des ministres des Affaires culturelles de la Cinquième République, Mme Aytèn Inan dirigeait l’interprétation « L’hymne à la Joie » – hymne de l’Union Européenne – par Julia Maiche, soprano, Mathieu Ebring, baryton, et Clémence Rajhonson à la flûte.
Voir ICI

Lire également
« FlashInfo numéro 10 de la délégation du Languedoc-Roussillon » en document joint, ci-dessous.

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