ATHENES : Le président de la délégation de La Renaissance Française en Grèce reçoit les Palmes académiques 

Le lundi 30 septembre 2024, Monsieur Christos Nikou, président de la délégation hellénique de la Renaissance Française, a reçu les insignes de chevalier dans l’ordre des Palmes Académiques qui, depuis Napoléon Ier, distinguent les personnalités qui ont rendu d’éminents services dans l’enseignement et l’éducation.
Dans son discours, Monsieur Christos Nikou a remercié la République française pour l’honneur qu’elle lui a fait, le Premier Ministre sortant M. Gabriel Attal et la Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sortante Mme Nicole Belloubet. C’est M. Nicolas Eybalin, Conseiller de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France en Grèce, qui lui a remis cette distinction qui honore son engagement dans le domaine de l’enseignement de la langue et de la culture françaises et de la transmission des savoirs.
Dans son discours, Monsieur Nikou a rendu hommage à la langue française qu’il a apprise dès son plus jeune âge. Voici un extrait : « Mon premier contact (à l’âge de 8 ans) ressemble aux petits courants d’air, ces petits vents d’été qui viennent te caresser le visage comme une plume. Et alors que mes parents pensaient que j’allais devenir prêtre, c’est un autre appel que j’ai reçu : c’était celui du professeur/de l’enseignant de langue et de culture françaises. C’était comme si j’avais retrouvé, selon Albert Camus, “ma patrie : la langue française ” qui est un bien commun en partage (“servir et partager” est la devise de l’AMOPA). Ce “cliquetis de sons bizarres ”, selon Julien Green, cette “musique avant toute chose ”, selon Verlaine, qu’il faut apprendre à maîtriser, cette belle langue de Molière a la spécificité d’envoûter aux quatre coins du monde francophone. Devenir donc professeur de français, ce souhait d’enfant, a été exaucé grâce à de merveilleux professeurs. »
Les Palmes académiques sont une distinction individuelle, mais Monsieur Nikou les a partagées « moralement », comme le dit Pagnol dans «Topaze», avec celles et ceux qui l’ont soutenu dans son parcours.
II a exprimé ses vifs remerciements à Son Excellence Monsieur Patrick Maisonnave, actuel ambassadeur de France auprès du Royaume d’Arabie Saoudite et à Son Excellence Madame Laurence Auer, actuelle Ambassadrice de France en Grèce pour leurs encouragements, à Monsieur Nicolas Eybalin, Conseiller de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France en Grèce et Directeur de l’IFG, pour son soutien permanent dans leur effort de maintenir et de renforcer les rapports privilégiés entre leurs deux pays (la France et la Grèce), et à M. Nicolas Christodoulou, président de l’AMOPA Hellas pour ses efforts en faveur de la promotion du français.
Il a encore remercié ses parents, sa femme et son fils. Il a exprimé ses sincères remerciements à une autre famille, celle de ses amis, à sa seconde famille parisienne, aux marraines de son fils, à ses témoins et à son filleul, aux enseignant-e-s/professeur-e-s à qui il doit son éducation, à ses élèves et à ses étudiant-e-s, à sa famille professionnelle (de l’Université du Pirée) et à sa famille associative (La Renaissance française et la Société des Amis de Constantin et de Jeanne Tsatsos). Il a remercié tout particulièrement le Président international de la Renaissance Française le Professeur Denis Fadda et le président honoraire de la délégation hellénique le Professeur Georges Fréris, ainsi que les membres du noyau, pour leur confiance et leur soutien indéfectible.
Monsieur Nikou a clos son discours par un appel : « Construisons des ponts francophones et socio-humanistes, travaillons ensemble pour faire rayonner la langue et la culture françaises ! »

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