
Après la présentation de la rose « Simone Veil » créée pour le Centenaire de La Renaissance Française en septembre 2015 dans les Jardins du Luxembourg, Pézenas, la ville du Prince de Conti et de Molière accueillait, fin juin 2016, l’inauguration (voir le Midi Libre) d’un massif de roses « Simone Veil », en centre-ville, au Parc Sans Souci.

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Avec cet hommage à la Présidente d’Honneur de La Renaissance Française, Madame Simone Veil, la rescapée de la Shoah, la militante de la condition féminine, la symbolique de la rose était forte pour cette cérémonie qui accueillait les autorités et les enfants de CM2 de l’Ecole Jacques Prévert toute proche.
Une belle initiative de la toute nouvelle Délégation Languedoc-Roussillon de La Renaissance Française et de son Président, Dominique-Henri Perrin qui a choisi Pézenas comme siège, soutenu par Alain Vogel-Singer, Maire de Pézenas et ses adjoints Louis Carme et Edith Fabre.
« La Renaissance Française a 101 ans. » a rappelé le Pr Denis Fadda, Président International de La Renaissance Française.
Le Président de la Grande Guerre, Raymond Poincaré a fondé La Renaissance Française en 1915 ; elle compte aujourd’hui un grand nombre de délégations tant en France que hors de France ; un peu partout dans le monde il y a des manifestations d’intérêt pour la culture francophone. Une réelle demande. Raymond Poincaré a confié une double mission à notre organisation : faire rayonner la langue française et la culture francophone et contribuer à la paix et à sa pérennisation par la diffusion de la culture, la rencontre, le dialogue, l’échange, le partage. Il l’a placée sous le très haut patronage du Chef de l’Etat". Alors, comment mieux honorer Madame Simone Veil, notre Présidente d’Honneur, qu’en faisant naître, pour elle, une rose qui porterait son nom ? Elle s’inscrit dans une lignée de présidents d’honneur - au demeurant presque tous membres de l’Institut de France, comme elle-même - caractérisés par leur courage et par leur désir de paix. Je cite : Lyautey, Maurice Schumann à qui a succédé Madame Simone Veil, des hommes et une femme - il y en eut une - qui ont su dire non quand il l’a fallu. |
Evoquant la rose du Petit Prince de Saint-Exupéry, sa fragilité et sa force , - « ils peuvent venir les tigres avec leurs griffes », Dominique-Henri Perrin poursuivait :
« Certes la France, depuis plus de 70 ans, n’est plus en guerre avec aucun de ses voisins, mais elle ne connait pas une véritable paix quand on sait qu’au nom d’un Dieu de paix et d’amour, des Français sont assassinés, au hasard, à Paris au Bataclan et hier des Piscénois, à côté de Mantes-la-Jolie … ». Le nouveau massif de roses « Simone Veil », à l’entrée de l’écrin de verdure piscénois, honore Madame Simone Veil, personnalité préférée des Français. « Elle est un exemple de courage, de paix et de foi en la France. Rescapée d’Auschwitz, elle porte encore sur son bras le matricule 78651 des camps d’extermination. Magistrat avant d’être une personnalité politique, Madame Simone Veil a consacré sa vie à la construction européenne et à la paix entre la France et l’Allemagne qui s’étaient pourtant entre déchirés par trois fois en cent ans. Elue à l’Académie Française, elle appuie la mission de La Renaissance Française de promouvoir toutes initiatives favorisant le rayonnement de la culture et de la langue française, notamment en honorant des auteurs d’ouvrage ou de réalisations qui soutiennent la langue française et la culture francophone ».
En choisissant le Ville de Pézenas comme base de lancement de la Délégation Languedoc-Roussillon de La Renaissance Française, en y inaugurant le premier massif de roses « Simone Veil » et en y associant des classes très attentives d’élèves de fin de primaire qui ont déclamé, avec beaucoup d’assurance, la responsabilité et l’amour au travers des du dialogue entre le Renard et le Petit Prince, Dominique-Henri Perrin a voulu marquer l’attachement de La Renaissance Française à la capitale historique des Etats du Languedoc et au rayonnement de la langue de Molière si lié à Pézenas dont Marcel Pagnol disait « Si Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas ! ».
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