L’allégorie gréco-romaine de la victoire.
La déesse Victoria est l’équivalente dans la Rome antique de la Nikê grecque qui personnifie le triomphe.
Elle est souvent représentée ailée, nu-tête, vêtue d’une longue robe romaine, brandissant une couronne de laurier, emblème de victoire offert au triomphateur. Elle peut aussi tenir une palme, insigne du vainqueur dans les compétitions sportives et les jeux du cirque.
On la représente également élevant des trophées, ou bien gravant sur un bouclier les exploits des guerriers. Les Romains firent de Victoria des statues pour décorer leurs monuments et commémorer leurs victoires, et des statuettes pour orner les autels des armées romaines en campagne.
Le style figuratif de la Victoire fut repris par des sculpteurs ou des peintres à partir du XVIe siècle, à l’imitation du modèle antique.
Pour La Renaissance Française, elle représente la seule vraie victoire qui soit, la victoire sur l’ignorance et l’action pour la paix;la diffusion de la culture, la rencontre et l’échange étant les plus sûrs moyens de parvenir à la paix.
