Décédé à 92 ans, l’édile était titulaire de la médaille d’or Solidarité et Valeur de La Renaissance Française qui souligne les mérites de l’engagement au service de la population et des plus démunis.
Jean-René Reynaud, maire honoraire de Jusix (Photo Anne-Drianda Louarn/Le Républicain du Lot-et-Garonne).
Ancien maire de Jusix (Lot-et-Garonne) de 1971 à 2008, élevé à l’honorariat dans cette fonction, Jean-René Reynaud est décédé dans la nuit du 8 au 9 mai « entouré des membres de sa famille », selon sa fille Marie-Claude. Il avait 92 ans.
Sa disparition a été reçue avec une grande émotion dans ce département et dans les communes proches de Jusix où il était apprécié de très longue date pour son engagement au service de la population. Toujours disponible pour aider et assister les plus fragiles, mais également pour mettre la ruralité dans la modernité de notre époque.
Lors de ses obsèques, le jeudi 11 mai, de nombreuses personnalités lui ont rendu hommage, tant par leur présence qu’en paroles.
Serge Hubert, président de la délégation de La Renaissance Française du Lot-et-Garonne, au nom du président international, le professeur Denis Fadda, a présenté des condoléances attristées, rappelant à l’occasion que Jean-René Reynaud était titulaire de la médaille d’or Solidarité et Valeur de notre institution. Une distinction qui souligne des mérites dans l’action publique et le service à ses concitoyens.
Dans son message adressé au président international annonçant la triste nouvelle, Serge Hubert écrivait : « Je vous informe du décès de René REYNAUD, âgé de 92 ans, maire honoraire de Jusix (47), où j’ai été conseiller municipal, que j’ai décoré de la médaille d’or dans la catégorie Solidarité et Valeur de la Renaissance Française. Maire pendant quatre mandats et conseiller municipal auparavant, agriculteur de profession , il s’est toujours investi pour que son village existe et suive la route du progrès. [Lors de] son enterrement où je suis convié, si vous en êtes d’accord, j’exprimerai des condoléances en votre nom en tant que Président international de La Renaissance Française, en plus des miennes évidemment ».
Dans les colonnes du quotidien « Le Républicain du Lot-et-Garonne », la journaliste Anne-Drianda Louarn cite les propos d’une amie proche et de longue-date du défunt, Régine Poveda, maire de la commune voisine de Meilhan-sur-Garonne : « Un homme engagé, qui portait les valeurs du travail et de la terre avec générosité, discrétion et efficacité ».