Le colloque a été ouvert par le vice-président de l’Université, le directeur de l’Institut d’études politiques et le président international de La Renaissance Française.
Le professeur Michel Boyer, président de la délégation de La Renaissance Française au Maroc et directeur du master géopolitique de l’Afrique et dynamiques atlantiques à la prestigieuse Université Internationale de Rabat, l’UIR a fédéré, comme chaque année, un nombre important d’étudiants autour des personnalités littéraires invitées et des divers récipiendaires distingués.
Le thème de cette cinquième édition avait pour titre : « Femmes de lettres en société » et cinq écrivaines ont débattu sur leur engagement littéraire dans la société marocaine.
Leurs interventions ont mis en évidence la place éminente que les femmes occupent dans l’espace intellectuel et le débat public dans le Maroc d’aujourd’ hui. Elles ont souligné combien la littérature, sous toutes ses formes, est l’espace privilégié de l’expression en tant qu’ instrument d’analyse, d’affirmation et de questionnement dans une société en grande mutation. Le débat, brillamment animé par Sara Mejjdoubi, directrice de l’établissement Com et Mediaş de l’Université Internationale de Rabat, a permis aux écrivaines aussi différentes que l’architecte Salima El Mandjra, la juriste Aminata Pagni, la médecin Fedwa Misk et la libraire Stéphanie Gaou de confronter et conjuguer leurs expériences et leurs visions de femmes écrivaines. On ne peut que saluer leur dynamisme, leur pertinence, leur talent et leur enthousiasme.
Fait remarquable: tout le déroulement de la journée était orchestré par deux jeunes étudiantes de l’Université, manifestant leur implication et leur talent prometteur .
Le colloque a été suivi de la remise de différentes distinctions de La Renaissance Française :
Après le discours du président international, le professeur Denis Fadda, Madame Chabia Arab, géographe franco-marocaine, chercheuse au CNRS et spécialiste des migrations internationales a reçu la médaille des Valeurs francophones des mains d’Arnaud Pescheux, Ministre conseiller près l’Ambassade de France au Maroc.
Par ailleurs, l’Institut d’Etudes Politiques, Sciences Po Rabat a reçu, en la personne de son doyen Monsieur Medhi Alioua, la Médaille d’Or de la Renaissance Française des mains de la Consule générale de France à Rabat, madame Sandrine Lelong-Motta.
Le président international Denis Fadda a honoré deux jeunes particulièrement méritants en remettant deux prix décernés par La Renaissance Française, le prix du meilleur mémoire de Master 2 à Yasmine Benmbarek, étudiante en master sécurité internationale et le prix du meilleur mémoire de licence à Ghizlaine Alaoui. La Consule générale de France et la vice-
présidente de la Représentation de l’Association nationale des membres de l’Ordre national du mérite au Maroc, partenaire de l’événement, se sont associées au président international pour la remise de ces prix.
Le colloque s’est prolongé par deux tables rondes réunissant intervenantes, étudiants et étudiantes qui ont permis de vivants et fertiles échanges entre tous les participants.
Et bien sûr, à l’heure de la rupture du jeûne, en cette période de ramadan, organisateurs et invités ont pu poursuivre agréablement leurs échanges autour d’un délicieux et abondant Ftour.