Sa vision des relations franco-russes pour les décennies à venir restera celle d’un scientifique se gardant de toute idéologie : « Je pense que la Russie et la France ont un rôle majeur à jouer ensemble dans le monde », dit-il en grand connaisseur de l’histoire ancienne de la géopolitique
Jean-Pierre Arrignon : un regard lucide sur la Russie moderne Grand spécialiste de la Russie médiévale et des Tsars, Jean-Pierrre-Arrignon laisse derrière lui une somme impressionnante de travaux d’étude et de recherche sur une Russie trop méconnue en Europe occidentale.

Décès du professeur Jean-Pierre Arrignon, président de la délégation Nord -Pas-de-Calais de La Renaissance Française

Agrégé d’histoire et docteur d’État, président en exercice de la délégation de La Renaissance Française Nord-Pas-de-Calais, Jean-Pierre Arrignon avait fait ses études à l’École pratique des hautes études. Il avait soutenu sa thèse intitulée "La chaire métropolitaine de Kiev, des origines à 1240" à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 1986, sous la direction d’Hélène Ahrweiler. Ses recherches portaient sur le monde slave médiéval : politique, religieux, militaire, culturel entre le VIIe et le XVes siècles. Son intérêt s’étendait également à l’orthodoxie, à l’histoire de la Russie contemporaine, en particulier autour de Vladimir Poutine. Il a enseigné à l’université de Poitiers et y a exercé la fonction de doyen de la faculté des sciences humaines. En 1994, il avait été élu professeur associé de l’université d’État de Iaroslavl (Russie).
Académie Française : Maurizio Serra succédait à Simone Veil en janvier 2020
Le haut diplomate italien est à jamais un ambassadeur de la langue française

Pour la première fois depuis sa création en 1635, l’Académie française a accueilli un Italien. Maurizio Enrico Serra, diplomate et écrivain, biographe et professeur, occupe depuis l’année dernière le très prestigieux fauteuil - F13 de Simone Veil, la gardienne de la mémoire des juifs français et l’icône de la lutte pour les droits des femmes, décédée à Paris en juin 2017 et qui fut présidente d’honneur de La Renaissance Française.
Vincenza Conte, de la délégation de La Renaissance Française en Italie, à Saint-Marin, au Saint-Siège et à Malte nous livre ses réflexions.
Notre-Dame de Paris : les chênes sont coupés
Les derniers arbres devaient être tombés au plus tard le 15 mars, avant la montée de sève. Le prélèvement sur la forêt française, publique et privée, n’affecte nullement l’ensemble du massif forestier national. Les coupes ont été effectuées dans des secteurs où elles étaient déjà programmées pour l’éclaircissement.

Les critères d’abattage étaient précis. Il fallait des arbres de plus de 200 ans, de plus d’un mètre de diamètre et vingt mètres de hauteur. La cime des arbres fut survolée par des drones pour s’assurer de la qualité des parties hautes des grumes. Il fallait également que les arbres soient légèrement cintrés pour épouser la forme des voûtes.