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Fête Nationale de la Bulgarie – 3 mars

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Fête Nationale de la Bulgarie – 3 mars!

Cette date commémore le 3 mars 1878 et la signature du traité de San Stefano, proclamant un état souverain bulgare, après la guerre russo-turque pour la libération de la Bulgarie. Pour beaucoup de Bulgares le 3 mars est synonyme de “Jour de la libération de la Bulgarie du joug ottoman”.

Pourquoi le 3 mars ?

Le 3 mars 1878 est effectué le premier pas important sur la reconnaissance et l’établissement de la souveraineté bulgare, perdue 5 siècles auparavant (en 1396), sous la conquête ottomane en Europe.
Certes, malgré l’issue brillante (pour les Bulgares) d’une guerre russo-turque qui a résulté dans une victoire militaire sans appel, la Bulgarie aura beaucoup, beaucoup du mal à sauvegarder et perdurer cette nouvelle liberté sur l’échiquier politique international, prise dans les filets des jeux de pouvoir opposant les grandes puissances de l’Europe occidentale et la Russie.

1877/78 – Après des négociations politiques la Russie déclare la guerre à l’Empire ottomane et libère la Bulgarie. L’armée bulgare moderne est née des détachements de volontaires, qui sous le commandement des officiers russes réalisent des exploits immortels lors des combats près du mont Chipka, dans la Stara Planina (les Balkans) centrale.

Le 3 mars 1878, fête nationale de la Bulgarie, à San Stefano, faubourg d’Istanbul, est signé le traité de paix qui garantit l’indépendance de la Roumanie, du Monténégro et de la Serbie et donne à la Bulgarie un statut d’autonomie dans les limites de ses frontières ethnoculturelles, depuis le Bas- Danube jusqu’à la mer Egée et depuis la mer Noire à la Macédoine comprise.

Selon la terminologie de Vassil Levski qui avait rendu légitimes les noms géographiques traditionnels des territoires bulgares, la liberté a illuminé la Mésie, la Thrace et la Macédoine.
En juillet 1878, le Congrès de Berlin qui agit dans le style des Grandes puissances révise le Traité de San Stefano et morcelle la Bulgarie jetant le peuple bulgare dans la plus noire tristesse.
Au nord de la Stara Planina – les Balkans (la Mésie) est créée une principauté autonome, mais soumise au pouvoir du Sultan, la Principauté de Bulgarie, à laquelle est incluse aussi la région de Sofia.
La Bulgarie du sud (la Thrace) devient la Roumélie Orientale qui est placée sous l’autorité politique et militaire de la Sublime Porte, toute en ayant une autonomie administrative. La Macédoine et la Thrace Méridionale restent sous le régime turc. La Roumanie reçoit la Dobroudja du nord et la Serbie — la région de la Morava. C’est tout à fait exprès que nous faisons cet exposé sous la forme d’un compte rendu sec et austère. Dans ce cas le fait de procéder ainsi témoigne de la sagesse d’un peuple ancien, qui accepte sa destinée et les épreuves qui lui ont été infligées d’une conscience pure, parce qu’il n’a jamais fait le mal.

Ce peuple sait que l’énergie de son comportement, qui est impensable sans un idéal, ne peut pas être détruite, bien que la réalité soit capable de faner les rêves et les illusions. L’Apôtre de la Liberté – Vassil Levski avait réussi à visionner cette réalité.

Dès le début de leur Histoire, les Bulgares ont été tolérants à l’égard de l’Autre, à l’égard de celui qui est différent, et ils ont procédé de même avec leurs ennemis, et Levski l’avait compris.

« Les Bulgares » éd. 2006 »

« Alliance France-Bulgarie »

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