Promouvoir la paix par le partage des cultures’, une soirée emblématique des valeurs deLa Renaissance française au Luxembourg

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VERNISSAGE DE L’EXPOSITION TAIRIKU TESHIMA
En partenariat avec le Printemps des Poètes Luxembourg et l’Association Victor Hugo, un événement culturel et mondain tout en fluidité à l’occasion du vernissage de l’exposition de calligraphies de Tairiku Teshima, Prix de Calligraphies Maison princière
Takamado a réuni 113 invités le 14 mai 2024, au Grand-Château d’Ansembourg, en présence de S. Exc. Madame Claire Lignières-Counathe, Ambassadrice de France à Luxembourg et du Président international.

Après les douces compositions musicales de Nils et les paroles de bienvenue du Président de la Délégation, une émouvante lecture de poésies par Madame Marie-Anne Lorgé, critique d’art et Premier Prix de Conservatoire (Bruxelles et Luxembourg) a rendu un hommage vibrant à la regretée poète luxembourgeoise Anise KolX, Prix Goncourt de la Poésie et marraine de la rose Jardins d’Ansembourg, dont le maître calligraphe est le parrain.

Pour ceux qui avaient pu assister à l’exposition de calligraphies de Tairiku Teshima organisée en 2013 à l’UNESCO en dialogue avec la poésie luxembourgeoise par le Gouvernement luxembourgeois, ce fut un moment unique de reviviscence.
Puis, le Président Denis Fadda a remis la médaille d’Or Solidarité et Valeur à Madame Sylvie Gramegna, artiste céramiste de porcelaine Nabeshima et fondatrice du convivium Slow Food Luxembourg.

Le Président a souligné les immenses qualités de cœur de Madame Gramegna qui a contribué à rapprocher les cultures japonaise et européenne quand son mari était ambassadeur au Japon, et à metre en valeur les terroirs et savoir-faire culinaires variés du Luxembourg – pays qui accueille dans l’harmonie du vivre ensemble plus de 170 nationalités.
Il a fait l’éloge de Me Teshima, qui, avec sa sensibilité artistique et son style, a su exprimer l’esprit, le divin qui réside dans chaque idéogramme et faire connaître un art calligraphique au service de la paix dans le monde entier, méritant ainsi éminemment la remise de la Médaille d’Or de La Renaissance française, la plus haute distinction de l’institution.
L’artiste a alors présenté son art en commençant par rappeler certains antécédents sur le continent européen de son père, Yukei Teshima, l’inventeur de la calligraphie moderne, dont la calligraphie Hōgyū (‘cœur généreux’, liV. ‘enlacer un bœuf’) a servi pour l’affichede l’exposition ‘Cinquante ans d’art moderne’ organisée à l’occasion de l’exposition universelle de Bruxelles en 1958, à laquelle on pouvait admirer également des œuvres de Matisse et de Picasso.

Puis, Tairiku Teshima a convié l’assistance à une découverte de ses œuvres, dont celle de l’affiche de l’exposition, Kou (étinceler), invitant chacun à faire retour à la conscience de l’origine de l’humanité, afin de rayonner d’un sentiment propagateur de fraternité et de paix.

Un cocktail avec des mets préparés dans le respect des traditions culinaires et l’ancrage régional a conclu cette soirée dans une grande convivialité nippo-européenne.