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Claude QUILLATEAU Lt Colonel (er), un homme qui honore « La Renaissance Française » !

par Web Master

Claude QUILLATEAU Lt Colonel (er):
Chevalier de la Légion d’Honneur(1985) ; Commandeur de l’Ordre National du Mérite(2010) ; Médaille Militaire(1964) ; Croix du Combattant Volontaire Indochine(1983).

Depuis le changement de président de La Renaissance Française en Lot-et-Garonne, en octobre 2013, le Lt Colonel(er) Claude Quillateau a été nommé Président honoraire de « La Renaissance Française » pour le Lot-et-Garonne.Il s’est retiré en maison de retraite à Marmande, d’où il nous salue, afin de se reposer après une carrière bien remplie, comme vous allez pouvoir en juger. Rendons ainsi hommage à la valeur de cet homme.

Il nait le 24 avril 1929 à Rabat(Maroc), où son père Gilles est en garnison. Il quitte l’Afrique en 1930, car ce dernier rejoint le 2ème Hussards à Tarbes(65). Puis, il réside à Fourques-sur-Garonne (47), pour avoir une vie plus régulière et suivre les cours à l’école, puis au collège de Marmande(47).

C’est en octobre 1943 que sa vie va basculer, lorsque garant son vélo dans la grange de son grand-père à Marmande, où il va au collège tous les matins, il cache un résistant polonais fuyant devant la police allemande qui échappe ainsi à un funeste destin. Signalé en Angleterre pour avoir protégé cet homme, il est enrôlé à l’âge de 15 ans, du 17 janvier au 26 août 1944, dans la P.O.W.N-W, la résistance polonaise en France dont la base arrière était en Angleterre. Il passera des messages au nez et à la barbe des Allemands qui le voient passer tous les jours, d’une rive à l’autre de la Garonne, au sein d’un groupe de résistants dirigé par le Lieutenant Colonel Zdrojewski, dit « Daniel » . C’est alors un des plus jeunes résistants de France.

La guerre étant finie, sa voie était toute tracée vers la défense de la nation, dont suivent les traits marquants de sa carrière.
– En 1947, il suit la préparation militaire supérieure et entre à l’école militaire de Cherchell(Algérie).
– En 1953, il devient élève officier et suit la formation des commandos de Marine. Puis, toujours en 1953, il embarque sur le SS Pasteur, direction l’état-major du commandement des forces terrestres au Laos où il travaillera au 2 ème bureau. Il participera à la préparation de la « colonne De Crèvecoeur/Dien Bien Phu ».
– En 1954, il est en mission de liaison pour la Commission Internationale de cessez-le-feu, puis fait partie de la Commission Franco-Viet-Minh – Khang Khaï.
– En 1957, il passe le concours de justice militaire à Paris.
– En 1958, il est affecté au tribunal permanent des forces armées d’Oran en Algérie.
– En 1961, du tribunal permanent des forces armées de Bordeaux, il est détaché au tribunal militaire du Fort de l’Est à Paris où siège la Cour de Sureté de l’Etat.
– En 1973, il passe le concours du Centre d’enseignement militaire supérieur de la Gendarmerie à Maisons-Alfort et suit des cours à l’Institut de criminologie de la Faculté de droit de Paris.
– En 1974, il est chef de section justice, auprès du gouverneur militaire de Paris.
– En 1979, il est détaché à Paris à la sous-direction du bureau du Cabinet du Ministre de la Défense au Bureau « K ».
– Enfin, de 1986 à 1989, il est chef du « Centre administratif des personnels de la justice militaire » à Paris et est même chargé de cours à l’Ecole des greffiers de Paris.

En plus de sa carrière militaire riche en rebondissements, il a œuvré dans le domaine de la culture, en consacrant aux arts et aux lettres la plus grande partie de ses heures de loisirs. Partageant sa vie entre Paris et le Lot-et-Garonne où il avait son atelier, il a commencé à sculpter dès 1955.

En 1956, il reçoit la médaille d’or de la Renaissance Française et du rayonnement culturel pour ses œuvres remarquées. Il expose notamment à Sao Paulo en 1956,1963 et 1987.

claude_quillateau_p1010047-2.jpg A partir de 1962, il participe à de nombreuses expositions à Paris et en province : galerie « Le soleil dans la tête » , galerie « Gilson » , Américan Art Center, Celtic Tavern, pavillons des Sablons, vert antique, galerie Arnoux. N’oublions pas les divers salons parisiens : salon d’automne , les indépendants , Grands et Jeunes d’aujourd’hui , Comparaisons. Certaines de ses œuvres ont été acquises par l’Etat, la Direction de l’Action Culturelle de Paris, la Direction des Affaires Culturelles d’Abidjan, les Musées d’art moderne de Paris et d’Abidjan, le musée d’Art de St Dié, le Musée des Beaux-Arts de Stuttgart… Ses œuvres se retrouvent dans des collections à Paris, New-York, Houston, Boise, Los Angeles, Santa-Monica, Miami, Rome, Catanes, Bari, Trévise, Puebla, Mexico, Madrid, Tolède…
En 1990, il a obtenu, au château de Versailles, un premier prix de sculpture au Salon régional des Armées. Sélectionné pour participer au Grand Prix National, c’est à l’unanimité du Jury que son « Samoraï » se voit couronné, au mois de septembre, par cette haute distinction.

Conseiller Honoraire du Collège des Beaux-Arts de Salamanque, il est membre correspondant des Académies Royales des Beaux-Arts de Saragosse et de Tolède. Il est « Maître » de l’Institut des Arts Plastiques de Puebla au Mexique. Les Académies de Bogota, de Lima, de Trévise, de Bari, de Naples et de Rome l’ont honoré, ainsi que beaucoup d’autres nations.
Il est titulaire de la Médaille d’Argent de la Ville de Bordeaux et de la Médaille de Vermeil de la ville de Paris.
Dans le domaine des Lettres, il est poète et publie de nombreux poèmes dans diverses publications, notamment dans le Florilège de la Société des Auteurs et Poètes de la Francophonie(SAPF). L’Académie des Arts, Sciences et lettres de Paris lui a décerné la Médaille de Vermeil.
Un homme complet qui honore « La Renaissance Française ».

Dans le portfolio, voici quelques ouvrages parmi beaucoup d’autres !

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