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Compte rendu du déjeuner littéraire de la délégation Nord – Pas de Calais de la Renaissance Française avec Monsieur Jean-Philippe Moinet – jeudi 25 avril 2024

par La Renaissance Française

La délégation du Nord Pas-De-Calais a eu le plaisir d’accueillir Monsieur Jean-Philippe Moinet pour le premier déjeuner littéraire de cette année 2024, venu présenter son premier roman « Un journal sous influence » aux Éditions AliRibelli.


Jean-Philippe Moinet est né à Oran et a suivi une scolarité dans le Nord de la France, à Marcqen-Barœul, avant d’être titulaire d’une maîtrise de droit public à l’université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) et diplômé de Sciences Po Paris. Il consacre sa carrière au journalisme. D’abord grand reporter et responsable de service au Figaro, il devient ensuite éditorialiste à la
Chaîne Parlementaire (LCP). Ces dernières années, il est chroniqueur, notamment pour Le Huffington Post et intervient régulièrement en analyses et débats pour divers médias, comme France 24, LCI, Public Sénat ou Atlantico. Jean-Philippe Moinet a exprimé tout le plaisir qu’il éprouve à se trouver ce jour à Marcq-en-Barœul, ville de
ses premières études et de ses années de jeunesse. Il remercie les membres de la Délégation du Nord Pas-de-Calais de la Renaissance Française et sa Présidente, pour l’invitation qui lui a été faite et rend hommage à la mission que se donne la Délégation pour la promotion de la culture française.


L’ouvrage qu’il vient de publier en 2023 sous le titre « Un journal sous influence » est son véritable premier écrit littéraire, même si, quelques années plus tôt, il s’est déjà essayé à l’écriture d’un petit ensemble de sept nouvelles. Il n’envisageait cependant pas à cette époque de développer ce type d’activité, bien que, cette première expérience lui ait procuré un vrai
plaisir personnel. Avec « Un journal sous influence » Jean-Philippe Moinet écrit donc son tout premier roman. Il bascule ainsi du monde du journalisme et de la communication à celui du monde de l’écriture romanesque. Ce nouveau monde du
roman est totalement différent. Il est celui de la fiction et de la créativité. Il s’oppose totalement à celui du journalisme soumis aux contraintes du réel, de l’enquête soigneuse, de la vérification des observations.
Avec le roman il n’existe plus de blocage, ni de barrière de l’espace ou du temps. Le sentiment vécu est celui d’une grande liberté. La découverte de cet espace très ouvert a été une surprise pour Jean-Philippe Moinet. Il évoque tout le plaisir qu’il prend à écrire de cette manière et dit même regretter de ne pas s’être engagé plus tôt sur cette voie, citant au passage
l’exemple de son ancien grand patron de presse qui, pilotant un très grand quotidien national, prenait aussi le temps d’écrire ses romans au tout petit matin, avant de rejoindre son bureau de directeur.
Jean-Philippe Moinet s’étonne également de la facilité avec laquelle on peut construire une fiction. Les personnages se mettent en scène très naturellement au gré des souvenirs que l’on possède. Le capital mémoriel que l’on emmagasine est un puits sans fond. Les sujets oubliés reviennent d’eux-mêmes par l’écriture et ils sont retravaillés par l’imaginaire.
« Un journal sous influence » est le reflet indirect de certaines impressions vécues par l’auteur dans sa carrière de journaliste. Il est une peinture de la société politique et médiatique. Le personnage principal, Myriam, est une grande journaliste qui vit une vie passionnelle et qui va être plongée dans une affaire d’état politico-financière à dimension internationale. On découvre
que la dureté du monde politique se retrouve de façon égale dans le monde journalistique. Le roman permet de s’introduire dans des coulisses que l’écriture journalistique ne permet pas. La conclusion et le point de vue de l’auteur sur ces coulisses sont donnés par le personnage principal du roman dans ses deux dernières pages :
« Peut-être pour échapper à la lassitude des chicanes politiques, Myriam s’est mise à écrire un roman. Elle choisit de s’évader dans des pages fictives et de se laisser porter par de nouvelles aventures jouissives. L’imaginaire lui offre des vies rayonnantes, faites de rencontres et de destinées étonnantes. Ses pages lui ouvrent un immense espace, où tout est permis, le plus crédible comme le plus improbable. »
« Larguer les amarres. Avec joie ! Myriam s’est ainsi apparemment éloignée de l‘écume
rageuse des jours politiques ordinaires. Le roman permet de dire tant de choses… »
Jean-Philippe Moinet travaille aujourd’hui sur son deuxième roman.

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